Isabelle Fardeau
Vox Scriba 2014
A l’été 2009, j’accompagne à mon domicile, les derniers jours de ma meilleure amie, en phase terminale de cancer. Ces 22 jours sont les plus intenses de mon existence.
Sa mort va entrainer une mort pour moi aussi, tant je me sens bousculée, bouleversée, abandonnée.
Mon processus de renaissance et mon processus de deuil m’amènent cette prise de conscience : A chaque passage important de notre vie, à chaque fois qu’il y a un « avant » et un « après », une part de nous-même doit mourir pour laisser la place à une nouvelle.
Si nous acceptons la mort, qu’elle soit physique ou symbolique, nous accédons à une forme d’éternité.
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