( 18/06/21) Une psychothérapie au temps de la COVID*
* Clin d’oeil à « l’Amour au temps du choléra » de G. Garcia Marquez où le personnage principal a « l’ultime conviction que les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d’eux-mêmes ».
Accoucher de soi-même c’est bien ce à quoi invitent les thérapies des profondeurs lorsqu’on n’y parvient pas tout seul sous la pression des évènements.
À l’occasion de cette pandémie et de comment elle est traitée, nos valeurs, nos croyances, certitudes et repères s’effritent. Notre courage de vivre aussi : « Le ciel nous tombe sur la tête », vieux fantasme Gaulois ! générant des comportements aberrants.
Comment renaître quand la peur de la mort et l’évidence des multiples finitudes sont à l’ordre de chaque jour ?
À souffrance psychique musclée, thérapies musclées ? Va-t-on encore surmédicaliser la souffrance humaine en recourant à la chimie – nécessaire parfois, excessive souvent – ou faire confiance aux vraies psychothérapies, aux soins de l’âme ?
On dirait que la France a découvert la psychanalyse avec la série « En thérapie », alors même que le livre de Paul B. Preciado « Je suis un monstre qui vous parle » remet en question quelques aspects de la théorie psychanalytique freudienne et semble un pavé dans la mare de concepts bien installés ! Dommage la psychanalyse est aussi une thérapie des profondeurs.
Ainsi, au quotidien, dans un contexte très difficile à gérer, les informations contradictoires affolent les cerveaux déjà bien fragiles dans 3
une société « état limite ». Si l’on se reporte à Harold Searles, cela s’appelle « L’effort pour rendre l’autre fou ».
Entre psychanalyse, thérapie psychocorporelle, thérapie énergétique, l’Analyse Psycho somato énergétique reprend, aujourd’hui, en France, la lignée des thérapies reichiennes dont notre association peut en rappeler………………
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