Compte rendu de la journée d’étude consacrée à « la pertinence du cadre thérapeutique »

Plus d’un quarantaine de personnes étaient rassemblées ( membres et non membre, étudiants , adhérents ou titulaires……) dans les locaux parisiens du syndicat en cette veille d’Assemblée Générale pour cet après-midi d’étude devenu traditionnel.

Après le mot d’accueil du président, la secrétaire générale rappelle que le propos de ce moment partagé est principalement de mettre en commun nos expériences cliniques, nos questionnements, nos tâtonnements et les réponses que nous avons pu apporter aux questions toujours nouvelles que posent notre pratique.

Elle ouvre la séance par une tentative de définition commune par l’assemblée des différents éléments du cadre thérapeutique ; les doigts se lèvent et les réponses fusent .

Sans être exhaustif, une tentative de classement pourrait donner ce catalogue :

Le Cadre externe :

  • l’heure, le rythme la durée les séances
  • le paiement
  • les règles d’annulation des séances
  • la conception des séances exploratoires
  • les règles de la fin de la thérapie
  • La continuité dans le même cabinet
  • l’utilisation des nouveaux médias
  • l’engagement de confidentialité
  • l’engagement à ne pas se voir en dehors de la thérapie
  • le non passage à l’acte à expliquer au patient
  • la communication avec d’autre professionnels ( secrtet partagé?)
  • les moyens de communication entre les séances (mail, tél……)

Le Cadre interne au praticien :

  • la covision ; la supervison
  • l’approche théorique
  • la formation
  • la posture
  • la relation thérapeutique

Catherine Gouletquer titulaire de la région Pays de Loire se présente avant de nous proposer son intervention qui nous relate son expérience du cadre à travers d’abord ses propres expériences thérapeutiques puis en tant que thérapeute….

Durant la discussion qui suit , un débat animé se produit : elle a témoigné qu’il lui est arrivé de « rembourser » une séance, qu’elle-même n’avait pas honorée cause à un oubli .

Où est l’asymétrie entre patient et thérapeute ? A-elle fait cela pour éviter toute culpabilité ?….

La question remue l’assemblée, il est montré à cette occasion que cela été bénéfique au processus thérapeutique, car cela était juste, avec cette patiente et à ce moment-là .

Cécilia Simonet prend ensuite la parole pour un exposé de son expérience clinique à laquelle elle mêle un peu de théorie afin de faire comprendre aux non gestaltistes la notion de « contact » …….

Ici son intervention

Dans la discussion qui a suivi, il a semblé un moment important à la suite de la question d’une participante de rappeler qu’il faut l’accord des deux parents pour recevoir un mineur , et que de plus il semble important de les recevoir tous les deux.

 

Après une pause petits gâteaux et boissons chaudes (ou froides ) les différentes tables rondes se mettent en place dont vous pouvez lire ci-dessous le CR, en cliquant sur le titre.

Le temps passe vite, il est temps de mettre en commun un résumé des débats par les rapporteurs des différentes tables ( merci à leur effort et capacité de synthèse).

Chacun des participants pourra dire deux ou trois mots pour clore la journée, ils seront encourageants pour les organisateurs (il semblerait aussi que le format d’une demi journée convienne car il permet de ne pas prendre une journée entière sur le travail.)

Vous trouverez sous ce lien un texte de JM HÉLARY  membre de la commission déontologie:

« Contribution à la question de la construction du cadre personnalisé comme faisant partie des matériaux à mettre au travail en psychothérapie relationnelle ».