Publié le 26 mars 2018

par Luc Marianni titulaire du SNPPsy, membre de la CNAAT .
Chaque membre du SNPPsy, s’il le souhaite, est invité à élaborer par écrit sur sa pratique de la relation.

Le mot-clé qui caractérise le SNPPsy est le mot : ‘Relationnel’.
Nous retrouvons ce mot dans l’appellation de ses membres titulaires sous la forme suivante : Le métier de « Psychopraticien relationnel ® », titulaire du SNPPsy est un titre professionnel d’exercice (protégé par l’INP depuis septembre 2010), garanti par le système SNPPsy- AFFOP, dans le cadre du GLPR.

Définition du mot Relation : « État d’une chose qui tient à une autre. Terme de philosophie. Rapport entre deux personnes, entre deux choses, considérées respectivement l’une à l’autre. Autre définition : « Caractère, état de deux ou plusieurs choses entre lesquelles existe un rapport. Par exemple, relation de cause à effet ».

En ce début d’année 2018, un évènement est venu marquer notre syndicat : la parution du livre de Philippe Grauer et de Yves Lefèbvre : ‘La psychothérapie relationnelle’. Citons à cet effet un extrait de l’ouvrage : « La relation thérapeutique apparaît comme un système interactif qui crée un espace particulier entre les protagonistes, une sorte d’espace transitionnel pour reprendre le concept de Winnicott et c’est au cœur de ce système né de la rencontre de deux inconscients, qui devient une sorte de tiers presqu’autonome, que se joue la relation en psychothérapie. »

Cet évènement nous amène à proposer une réflexion autour de « la relation ».

Chaque membre du SNPPsy, s’il le souhaite, est invité à élaborer par écrit sur sa pratique de la relation.

Nous rappelons l’importance de cette réflexion, car elle est au centre de notre pratique et de notre syndicat.

Voici quelques questions indicatives pour amorcer la réflexion :

- Comment dans votre école de formation et ensuite dans votre pratique professionnelle, se passe la relation ? En quoi constitue-t-elle l’essentiel de l’acte thérapeutique ?
- L’acte thérapeutique est centré sur la relation. Ce qui veut dire que quand quelque chose se transforme chez le patient, est-ce que quelque chose se transforme chez le thérapeute ? (il est possible de prendre des exemples cliniques pour illustrer le propos.)
- La relation est-elle équivalente à l’alliance thérapeutique ?
- Comment se passe la relation dans la notion de transfert/contre-transfert pour reprendre l’un des concepts centraux de la psychanalyse ?
- Dans l’approche centrée sur la personne ou plus généralement sur la relation d’aide, est-ce que la présence, le maintien du cadre, l’écoute, le non-jugement, la considération positive, l’empathie du psychothérapeute sont suffisants à l’acte thérapeutique ? Etc…
- Si, pour vous, la psychothérapie se pratique dans une autre forme que la relation, en d’autres termes, si vous pensez que la relation n’est pas le centre de l’acte thérapeutique, vous pouvez également envoyer vos écrits pour faire part de votre expérience. Quel est alors l’acte majeur qui conduit la psychothérapie dans votre cas ?

NB : ces questions sont là pour donner une orientation. Vous pouvez vous en servir ou en formuler d’autres.

Nous vpus demandons donc dans un premier temps , une production d’écrits à adresser par lettre ou par courrier au secrétariat général.

Dans un deuxième temps, un petit groupe se réunira afin de mettre en forme les textes .

Si vous voulez faire partie de la commission de lecture et de mise en forme des textes merci de vous manifester.

Luc Marianni